Passionnés de plongée, nous nous étions mis un point d’honneur à visiter les Philippines un jour. Et une chose est sûre, ce pays mérite sa réputation de paradis de la plongée ! Jardins de corail, poissons multicolores et de toutes tailles, eau cristalline, tout est réuni pour en prendre plein des yeux ! Mais les Philippines ne se résument pas qu’à ses beaux fonds marins. C’est aussi :

– des paysages somptueux et parfois insolites;

– une population extrêmement accueillante et active en en termes de développement durable, pour prendre soin de son pays;

– une destination qui développe son offre d’écotourisme ,

– une tradition culinaire qui nous a ravis les papilles…

On oublie certainement d’autres excellentes raisons de visiter ce pays !

C’est parti pour un résumé de 3 semaines d’exploration à travers une infime partie des îles philippines.

 
l'équipement à avoir
  • Des petites chaussures de marche (type baskets de trail)
  • Des chaussures d'eau (idéal pour le canoë ou l'exploration de cascades dans la fôrêt)
  • Un sac étanche
  • Un équipement de snorkeling et t-shirt anti-UV (conseillé)
les applications / site à connaitre

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notre itinéraire
  1. Lucon (Manille, Donsol et Legazpi)

  2. Panglao & Bohol

  3. Cebu (MoalBoal)

  4. Palawan (El Nido)

  5. Coron (San Jose)

étape 1 - île de LUCON (arrivée à manille)

Donsol

Nous avons décidé de ne rester qu’une nuit à Manille, l’objectif était de fuire les grandes villes autant que possible.

Nous avons quand même profité d’un très bon restaurant près du port., le Harbor view Restaurant. Le poisson est frais, la vue est jolie et la mangue…un délice !

Après une nuit au Oasis Paco Park hotel (un parfait hôtel de transit avec un personnel à l’accueil aux petits soins), nous reprenons nos sacs pour prendre l’avion pour Legazpi, une petite ville au sud de l’île de Luçon.

 La ville de Legazpi n’a rien d’extraordinaire, si ce n’est qu’elle a été bâtie au pied du “cône parfait”, le volcan “Mayon”. Elle a surtout l’aéroport le plus proche de Donsol, une petite bourgade sur la côte Ouest, où on peut tenter de réaliser un rêve d’enfant : nager avec des requins baleines sauvages. Nous précisons bien “sauvages” car il existe bien d’autres endroits où vous pourrez nager avec eux à coup sûr, dans une eau cristalline, comme à Oslob. Mais ils sont nourris chaque jour par les pêcheurs et deviennent sédentaires, ce qui pour une espèce migratrice, n’est franchement pas une bonne nouvelle. D’autant plus qu’ils sont touchés par les touristes et heurtés par les bateaux…

 

Alors à Donsol, on prend le risque de ne pas en voir, ça fait partie du jeu ! Les interactions avec les requins-baleines sont étroitement réglementées : nombre de bateaux autorisés limité, pour une durée de 3 heures au maximum et bien sûr, interdiction de les toucher ! La meilleure période pour voir les ces géants marins à Donsol est février et mars. Ca tombe bien, nous avons choisi la bonne période. Pas de temps à perdre, nous filons à l’office du tourisme, qui gère les départs en bateau. Nous attendons quelques heures, pour ensuite embarquer 3h à bord d’une pirogue. Il faut bien ça pour espérer en voir un ! Même si nous avons vu quelques déçus sur le chemin…

Coup de chance ! Au bout d’une demie-heure de bateau, notre skipper nous crie de nous jeter à l’eau. Il nous guide en snorkeling, jusqu’à cet instant unique où nous voyons un majestueux requin-baleine défiler sous nos yeux. Il s’éloigne très vite sans effort. Nous remontons sur le bateau surexcités et bien déterminés à en voir d’autres. 2 heures se passent et rien. Ce sera la seule fois pour ce jour ! Nous avons eu la chance d’en revoir un le lendemain !

 

 Nous avons dormi à l’Amor Farm Resort, un complexe un peu vieillissant au bord de l’eau, avec un personnel très sympa, parlant peu l’anglais. Il ne faut pas avoir peur d’inventer une langue des signes. On recommande vivement leur pina colada !!

Legazpi

Ravis de notre expérience à Donsol et conscients de l’incroyable chance que nous avons eu d’avoir nagé avec des requins baleines, nous pouvons revenir à Legazpi le coeur léger.

Nous faisons étape dans une guesthouse familiale, accessible seulement à pieds, au coeur de la vieille ville, dans le quartier d’Albay “Balay Tinay Guesthouse”. Bonne chose à savoir en temps de pluie comme celui que nous avons connu : ils ont de l’eau chaude, un bon wifi et des jeux de société.

Première expérience en jeepney pour aller visiter le Mont Mayon. Le quad est une des seules possibilités pour se rapprocher du volcan. Il n’est toutefois pas autorisé de monter au sommet. L’accès est interdit, le volcan étant toujours actif.

Déjeuner au Small Talk Café, un bon restaurant à la décoration un brin kitsch. Ceci dit, la carte est fameuse et locale !

Autre bon plan pour manger à Legazpi : l’échoppe Chachi’s Kitchen. Restauration indienne familiale excellente ! Les propriétaires Doris et Cecil, sont adorables et les prix défient toute concurrence ! Nous mangeons à 2 pour 5 euros…

étape 2 - Bohol

panglao

Pour arriver à notre prochaine destination : l’île de Bohol, nous avons dû prendre l’avion de Legazpi pour Manille, puis de Manille vers Tagbilaran. Les transferts apportent leurs lots de surprises (changement de toutes les portes d’embarquement, retards…), qui font partie de l’aventure !
A notre sortie de l’aéroport, nous sommes encerclés par des conducteurs de tuktuks. Les prix ne sont pas les mêmes que sur l’île de Luçon. On sent que la population va être bien plus touristique.
Direction Bohol Bee Farm, le havre de paix que nous avons choisi pour notre séjour à Bohol, sur la presqu’ile de Panglao. Et on a vraiment fait le bon choix ! Bienvenue dans un complexe bobo écolo (on ne peut pas nier, que nous tombons pile dans la cible) ! Les chambres sont entourées de potagers bio, d’ateliers et de petits magasins d’artisanat local (boulangerie, tissage, sculpture…). Pour se ravir les papilles, un restaurant et un café proposent des plats faits maison à partir des productions de la ferme. Le complexe a démarré il y a 15 ans par un simple potager tenu par Vicky Wallace, et n’a cessé de se développer depuis. Un peu niché en hauteur, au milieu de la forêt, avec vue sur la mer, on ne peut pas rêver mieux. Le premier plus : ils ont ouvert un petit centre de plongée pour des sorties en petit comité. Le deuxième plus : nous avons été surclassés dans une immense chambre avec vue sur l’océan.
A Panglao, nous avons pris le temps de découvrir la grotte de Hinagdanan. Le coin est très touristique et payant, mais elle vaut le coup. Nous descendons des escaliers glissants pour découvrir une piscine naturelle d’eau douce. Quelques chauve-souris partagent les lieux, ce qui donne un aspect encore plus mystique au lieu !
Nous avons fait un crochet – très très court – à Alona Beach, LA plage connue de Panglao. Parfaite si vous voulez faire un bain de foule… La rue et la plage sont bondées et nous n’avons pas trouvé une beauté particulière à la plage. Peut-être que vous, si ?
 

Pamilacan, Balicasag et virgin island

En face de la presqu’île de Panglao, on peut voir deux îles réputées pour les activités touristiques : Pamilacan et Balicasag.

Nous optons pour une plongée à Pamilacan, qui est bien moins fréquentée. Tout est réuni pour passer un bon moment : une équipe réduite et super sympa, un joli récif, une très belle île à découvrir entre deux plongées, et bien sûr des tortues !

Balicasag est accessible depuis Alona Beach, sur la presqu’île de Panglao. Plusieurs resorts proposent des excursions à la journée également. Cette île est très réputée pour son récif coralien et ses nombreuses tortues. Ici, vous n’aurez pas d’autre choix que de suivre un pêcheur, guide à ses heures perdues, en snorkeling à la recherche des tortues. Nous avons un peu vécu cette nage comme une course à la tortue. Notre guide était très pressé de nous en montrer une, alors que nous étions déjà ravis de découvrir le récif et de nager avec les petits poissons.

Virgin Island est un banc de sable perdu au milieu de la mer. Nous avons pu profiter d’un magnifique coucher de soleil à l’heure où tous les touristes étaient déjà partis. Les vendeurs de poissons, de noix de coco et de boissons commencent à plier bagages. Super sensation d’avoir l’île pour nous seuls ou presque.

chocolate hills

L’île de Bohol est surtout réputée pour ses Chocolate hills, 1268 collines de tailles similaires, couvertes d’herbe et qui deviennent brunes à la saison sèche, d’où leur petit nom. Impossible de manquer ça ! Nous avons donc loué un scooter et avons roulé un peu plus d’une heure pour retrouver ces collines. Sur le chemin nous nous sommes arrêtés au bord de la rivière Loboc. Une jolie rivière que certains traversent en tyrolienne.

Une fois arrivés aux Chocolat hills, nous payons notre entrée au Parc et choisissons de ne pas nous arrêter à la première colline où tout le monde va. Nous continuons de rouler sur des chemins en terre et le scooter se transformerait presque en motocross. Nous arrivons à une colline brulée à côté d’une habitation de paysans qui cultivent le riz. On demande gentiment si on peut monter, le paysan nous fait signe avec sourire. La colline surplombe les rizières et la vue est magnifique ! Nous sommes seuls au monde…ou presque ! Des enfants sont très curieux et particulièrement intrigués par le drône, et viennent partager le moment avec nous.

A nouveau sur le scooter, nous prolongeons notre escapade vers le Sud-Est de l’ile vers Sierra Bullones puis Jagna. Plus aucun touriste, nous pénétrons dans la vraie campagne et ça fait du bien! Les paysages sur la route sont magnifiques, les habitants nous font signe. On sent que peu d’étrangers passent par là et qu’il n’était pas difficile de sortir des sentiers battus.

étape 3 - cebu

moalboal

En route pour le port de Tagbilaran, toujours en tricycle. Mais cette fois-ci, c’est le bateau que nous prenons pour rejoindre Cebu (capitale de l’île de…Cebu !), en 3h. Sur place, nous tombons sur un chauffeur très pressé qui nous emmène à Moalboal, le paradis de la plongée et de la sardine.

A peine arrivés, Moalboal nous offre un magnifique coucher de soleil au bord de la plage avec une bouteille de San Miguel à la main.

Nous avons choisi le Blue Abyss Resort pour notre séjour. Chaque chambre a vue sur un petit jardin. L’hotel est très bien placé, car il est à deux pas seulement du centre de plongée du même nom. La nourriture y est copieuse et bon marché. Il est même possible d’y manger une fondue savoyarde pour les plus nostalgiques…ou téméraires !

Le centre de plongée est plus soigné et joli que le resort. Nous pouvons choisir les plongées que nous souhaitons faire en fonction d’une planning actualisé chaque jour. Nous avons opté pour “Dolphin House” (mais pas de dauphin en vue!), “Pescador” et “Talisay” Les plongées sont très belles. Particulièrement “Pescador” et son récif coralien et “Talisay” et ses nombreuses tortues !

Entre deux plongées, nous allons nager avec les sardines, qui sont à 20 mètres au large d’un restaurant.

kawasan falls

En allant un peu plus dans les terres, il est possible de découvrir de magnifiques cascades au doux nom de Kawasan Falls. Nous choisissons d’emprunter le chemin du haut, moins fréquenté, car plus long, qui offre une vue splendide sur les Osmenian peaks.
Les Osmenian peaks sont des petites montagnes pointues, très proches les unes des autres,
Nous arrivons au bout de la route où des commerçants ont planté leurs stands. Nous payons la taxe environnementale pour pouvoir aller aux cascades. Nous continuons en scooter sur un chemin parsemé de trous. Puis 10 minutes de marche sur un sentier pédestre nous permettent de découvrir le premier bassin. L’eau est turquoise, la végétation autour, luxuriante. Nous croisons quelques groupes qui descendent la rivière en canyoning. Nous continuons de le cours d’eau en traversant plusieurs fois la rivière, pour arriver au second bassin. Nous mangeons sur place : la nourriture y est bonne et peu chère. Et nous sautons à l’eau ! Alors oui, le lieu est touristique mais on comprend pourquoi ! C’est un décor incroyable.
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étape 4 - palawan

el nido

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Nous rejoignons l’aéroport d’El Nido via un vol direct de Cebu. L’aéroport d’El Nido a sans doute battu le record de l’aéroport le plus petit et le plus chic du voyage ! Ca annonce la couleur !

Nous rejoignons l’aéroport d’El Nido via un vol direct de Cebu. L’aéroport d’El Nido a sans doute battu le record de l’aéroport le plus petit et le plus chic du voyage ! Ca annonce la couleur !

Une fois arrivés, nous rejoignons notre hotel en tricycle, encore une fois. Nous devons être lourds, le moteur fait un bruit d’enfer ! On décide de ne pas le prendre personnellement. Arrivés en ville, le tricycle s’arrête au milieu de la rue et nous demande de descendre sur la place. Nous nous exécutons sagement, ayant l’habitude de nous laisser guider. Sur la plage, un type appelé Jun, dont le partenaire était en prison pour une sombre affaire de drogue, nous propose des tours en bateau autour des îles Bacuit. Sympa, il appelle aussi notre hôtel pour que le tricycle de l’hôtel vienne nous chercher. Nous voyons le tricycle rouler sur la plage, quelques minutes plus tard. Nous grimpons dans le side car et nous roulons à travers les ruelles étroites jusqu’au Angel Nido Resort. On apprendra plus tard qu’il aurait fallu qu’on appelle l’hotel pour les tenir au courant de notre arrivée à El Nido…Mais nous aurions loupé cette rencontre unique avec Jun et des échanges engagés sur les prisons philippines.

L’angel Nido resort (on espère que vous appréciez le jeu de mot) est tout en longueur et propose plusieurs types de chambres. Nous avions une chambre construite en hauteur, en bambou, qui était la moins chère mais néanmoins très agréable. Le resort, éloigné de la folie touristique d’El Nido, a aménagé une jolie petite terrasse face à la mer et à une des îles Bacuit, l’île de Cadlao. Le parfait lieu pour un petit déjeuner fruité au calme ou une petite bière en fin de journée.

Le soir, nous arpentons les rues d’El Nido bien trop animées pour nous. Nous dînons dans un très bon restaurant libanais et…très branché, Happiness Express.

Un autre restaurant qui nous a ravi les papilles est le Art Café, très connu à El Nido par les locaux et les touristes. Et forcément, très branché aussi. Un lieu assez représentatif des initiatives en termes de développement durable, qui se développent de plus en plus à Palawan.

bacuit islands

Il existe 4 tours opérés par de nombreuses agences touristiques pour découvrir les magnifiques Bacuit Islands. Si vous vouliez du paysage paradisiaque, les îles Bacuit sont exactement ce qu’il vous faut. Le bémol : selon le tour que vous choisirez, elle seront très fréquentées ! Chaque tour (A, B, C, D) propose un circuit prédéfini, avec des arrêts sur des plages paradisiaques et des sites de snorkeling où les coraux sont encore bien préservés. En plus du prix du tour, chaque personne doit s’acquitter d’une taxe environnementale.

Nous avons choisi le tour C pour ses sites de snorkeling. Aussi parce que le tour A est pris d’assault et le tour D se concentre sur l’île de Cadlao en face de notre hôtel. Nous avons préféré visiter l’île (en partie) en kayak.

L’hotel nous a donc réservé le tour C. Nous avions juste à penser à notre masque, notre tuba et nos palmes et nos serviettes (petit oubli pour les serviettes mais avec la chaleur, nous séchions sans souci au soleil !).

– 1er stop sur la plage d’Helicopter Island : jolie mise en bouche pour le tour même si nous avions très peu de fond pour nager. Et nos copines les méduses étaient là pour nous accueillir en nombre !

– 2e stop à Matinloc Shrine : une très belle île privée dont on ne peut observer qu’une partie moyennant une dotation de quelques pesos, pour soutenir la communauté locale. Nous avons mangé un festin sur cette île, cuisiné sur le bateau par l’équipe !

– 3e stop à côté de la Secret Beach : projetez-vous dans le film La Plage. Vous y êtes ? Et bien nous aussi ! Le tournage du film a en partie eu lieu sur cette plage accessible à la nage via un tunnel. Du ciel, elle forme un coeur. Voilà pour la minute romantique.

– 4e stop au Coral Garden : un joli récif et un beau mur (sous-marin) à explorer.

– 5e stop à côté de la Hidden Beach : On y accède à pied en marchant dans l’eau. La plage est magnifique et parfaite pour un petit bain au coucher du soleil.

Les tours proposés sont un des seuls moyens pour découvrir les îles Bacuit. Certains optent pour plusieurs tours. Un seul nous a suffi, car c’est une vraie usine à gaz, avec une cinquantaine de bateaux qui partent chaque jour autour des îles. Il y a aussi des croisières pour ceux qui voudraient y passer plusieurs jours.

Nous avons été ravis de partir en kayak le deuxième jour pour visiter l’île de Cadlao (bien trop grande pour faire le tour qu’à la seule force de nos bras). Nous étions peu à opter pour le “slow tourism” qui nous a fait du bien !

L’archipel des Bacuit est aussi beau sous l’eau ! Un autre moyen d’explorer les environs est de plonger. Nous avons choisi Palawan Divers comme centre de plongée. Un centre bien rodé avec des instructeurs d’Europe et des Philippines. Ils forment aussi aux différents diplômes du PADI. Lors de ces plongées nous en avons pris plein les yeux ! Une belle visibilité, de jolis paysages entre les rochers, une belle diversité de poissons et de coraux. Une plongée a marqué notre esprit au sud de l’île de Miniloc, à la fois pour son jardin de coraux et ses bancs de snappers jaunes dans lequel on peut se fondre.

étape 5 - coron

san jose

Nous prenons un bateau très matinal au port d’El Nido. Quatre heures plus tard, nous rejoignons la ville très animée de Coron. Un florilège de taxis et tricycles nous attendent et nous harcèlent de questions. Nous choisissons un tricycle qui menace de lâcher à chaque montée et sur les chemins rocailleux. En 1h30, nous parcourons les 30 km qui nous séparent de la petite guesthouse que nous avons choisie pour la fin de notre voyage. Située au milieu de nulle part, la route s’arrête devant cette jolie maison tenue par Vicky et sa famille. Pas de ville, pas de magasin à l’horizon, nous dégustons la cuisine familiale à base de poissons et nous nous régalons ! Vicky’s Guesthouse donne sur la baie de Maricaban. Elle est gérée par Vicky et par Brenda, l’instructrice de plongée. Les chambres sont simples mais largement à notre goût. Et la terrasse sur pilotis donne sur la baie pour des couchers de soleil magnifiques. Inutile de vous dire que nous sommes seuls au monde !

Pourquoi sommes-nous venus nous paumer jusqu’ici ? Coron est connue pour les plongées en épaves. Il y a de nombreuses épaves de bateaux de la flotte japonaise de la Seconde Guerre mondiale. Après un briefing bien complet sur la plongée, nous descendons à 30m de profondeur pour découvrir le Kyokusan Maru. Nous découvrons pièce par pièce et des objets presque intactes : de la vaisselle, une voiture, etc. L’intérieur est poussiéreux et très sombre. Sur le sommet de l’épave, la nature a repris le dessus et les coraux ont trouvé un bon support pour se développer. C’était une première plongée en épave et surement pas la dernière. Le moment est unique et nous ressortons de là avec beaucoup de gratitude. Nous en profitons pour effectuer une autre plongée moins en profondeur qui ressemble à une veritable balade et nous profitons de chaque instant de cette dernière plongée.

Pour finir en beauté, nous mangeons sur la petite île de Dilamanta et profitons de notre dernière baignade.

Le dernier soir, nous prenons un kayak et allons à la découverte de la mangrove de la baie de Maricaban. Un tout autre décor dont nous profitons tout autant.

Le lieu n’est pas facile d’accès mais on recommande ce havre de paix, qui permet de déconnecter complètement, surtout après la frénésie d’El Nido !

En résumé
En résumé, un voyage aux Philippines, si la durée est limitée, ça se prépare !

Surtout en haute saison.  Il faut au moins réserver les vols internes à l’avance même si cela a un côté très frustrant.

Mais une fois là-bas, laissez-vous guider et profitez de la vie insulaire ! Vous pourrez alterner entre plages paradisiaques, fonds marins incroyables et jolies découvertes dans les terres. Nous n’avons visité qu’une infime partie des Philippines, qui n’a fait qu’ouvrir notre appétit pour découvrir davantage sur ce beau pays. Malgré l’affluence touristique, il est bien sûr possible de trouver des havres de paix pour déconnecter et profiter du calme. Comme partout finalement !
Nous sommes partis en février et n’avons eu qu’un jour de pluie. Nous avons donc pu profiter de chaque instant et nous espérons que vous pourrez profiter de la même chance !

 

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Article écrit par : emeline mauduit